Je marche au bord du vide, accompagné par la nuit
Cette nuit qui danse encore à l'image de ton corps,
Je sens glissé le vent le long d'un coeur si impatient
J'entends chanté l'ennui, car à jamais tout est fini.
J'ai crié comme on oublie, j'ai pas senti l'infini venir me prendre, et tes bras m'entourer, et ton coeur m'enlacer, si je pleure c'est que je vais bien
Je purifie juste pour sentir tes sanglots embrasser mes lèvres.
Et si le jour devenait la nuit, j'aurais tant voulu être quelqu'un, rien qu'un instant, me sentir vibrer au creux de ton cou, comprendre ton souffle
Et m'envoler poussé par cette force qui m'enivre et me ranime quand tout autour il n'y a plus que le vide.
Tu t'en vas respirer un autre air que le mien, je n'ai pas peur, non, je suis serein.
Vidée, asséchée, tu voulais crier, tu voudrais pleurer, mais rien ne vient, comme un avant sans après. C'est déjà loin quand j'y repense,
Ton corps éblouit par cette lumière, qui danse dans l'horizon de ton oubli, et pourtant. . . Tu souris.
J'aurais pu, marcher à tes côtés, mais je me contenterais de t'accompagner.
Je n'ai pas l'envie de voir tout ça en face, j'ai pas les cris pour percer cette carapace. Juste une idée, abandonnée.
Tomorrow isn't an other day, because I don't believe in it.
I hope that tomorrow could be better, but there is no way to understand.
I can't make a choice. . .
Je voudrais être comme un empire, t'offrir mon royaume. Gouverner les étoiles, soutenir le ciel sur mes épaules.
Je ne suis rien, juste une poussière perdue dans ton horizon. . .
;.
R. S.
